mardi 21 février 2017

    " Talons aiguilles sur pavés mouillés, frottement des tissus, respiration féminine : c’est le signal, l’habitude qui l’ancre à la vie. Collé à la fenêtre il ouvre de grands yeux et ne perd rien du spectacle. Elle approche, avec son cul, elle rentre à la maison. Il la mate d’un œil gourmand en regrettant de ne pas avoir un peu attendu pour balancer le récipient d'Hypnocool. Qu’elle est belle ! Ses reins se creusent en une courbe qui glisse comme une piste d’envol pour des drones d’Amalone, et un peu plus bas de longues jambes pleines de promesses balancent leur cuisses généreuses au rythme de la vie, de l’amour. Le vieux la regarde passer comme un mirage. "
    TRASH HUMANITY - Extrait.

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